vendredi 6 mars 2009

Je déménage...

Voici l'adresse de mon tout premier blogue, ce bon vieux pote... comme quoi nous retournons toujours à notre premier amour!

http://petitefadette.monblogue.branchez-vous.com/

mardi 27 mai 2008

Ce blogue.

Eh merde! Je suis en retard de dix messages sur ce blogue. J'adore ce blogue. Gerer ce blogue est un vrai plaisir. J'aime bien mon nouveau look itou. Mais que c'est pénible gérer deux blogues! Je sais, je sais, il suffit d'en annuler un et de garder l'autre.

dimanche 18 mai 2008

Morphée, tu es un traître!

Un mal de genoux inquiétant m’empêche de faire mon jogging. Bordel! J’accuse un petit bedon d’hiver que je perds habituellement assez tôt au printemps. Mais la neige tardive, jusqu’en mai, et le genou en compote m’empêchent de courir mon p’tit 4 kilomètres 3 ou 4 fois par semaines.





Je compense par une marche rapide lorsque j’ai mon chenapan, et par une marche moins rapide quand la princesse, les genoux dans le front, embarque dans la poussette jogging avec son petit frère. C’est qu’elle est lourde, ma grande fille de 4 ans qui en paraît 5. Ça ne paraît peut-être pas comme ça, mais au Saguenay, les chemins plats, personne ne connaît ça. Tout est en S, tout monte et tout descend, ici. Y compris mon chemin de campagne. Si en voiture les petites pentes se parcourent les yeux fermés et la fesse reposée, en revanche, le popotin nous brûle à la fin d’une promenade en poussette.



Impossible de dormir plus de 3 heures par nuit ou plus de 4 heures avec un peu de chance. Ça fait une semaine que ça dure. Habituellement, je réussis à gruger 5 ou 6 heures de sommeil de temps à autres. Mais cette semaine, Morphée est allé voir ailleurs. Quand je suis chanceuse, les 3 heures de sommeil sont consécutives.





Pas question d’avaler des somnifères ou des trucs anti-anxiété. Ça me stresse cent fois plus et ça ne fonctionne pas dans mon cas. Je ne suis pas anxieuse. Juste insomniaque depuis l’âge de 4 ans environ. Ça fait partie de ma nature, je suppose. N’empêche que parfois, je fantasme sur une nuit de sommeil sans failles de 8 heures. Juste un p’tit 8 heures sans me faire déranger par moi-même ou par les enfants, ou par le chien de l’autre côté de la rivière qui commence sérieusement à m’énerver, ou par mes chats, ou par Roméo. Juste un p’tit 8 heures non-stop, une seule fois dans ma vie. C’est pas si pire, non?





Parce que, même si je suis maman à la maison, j’ai une job à faire, de jour comme de nuit. Le travail m’attend même si les cernes et les yeux rougis trahissent ma fatigue. Quand je travaillais 35 heures semaines, en plus de rédiger mon mémoire de maîtrise, je devais être fonctionnelle. Quand j’allais à l’école primaire, ou au secondaire, je devais être fonctionnelle malgré mes nuits passées à me raconter une histoire sans fin que je reprenais la nuit suivante, et ainsi de suite, durant des années et des années. Je sais que je devrai être fonctionnelle lorsque je reprendrai le travail. Parfois, ça fait peur.





Le souper de samedi était des plus réussis. Poulet à la broche, ma salade césar spéciale Fadette, une salade de tomates, un couscous et mon spectaculaire petit gâteau coulant au chocolat qui va drette dans les fesses et qui vous bouche les artères en moins de deux mais que tout le monde adore. Même si je n’ai pas le droit de manger de chocolat jusqu’à nouvel ordre. Tant pis.

État d'urgence dans la tête de la Petite.

Ce n'est pas une légende urbaine; je suis en panne d'inspiration... culinaire. Samedi, j'invite ma voisine à souper. Dans mon coin de pays, tout le monde connaît tout le monde, tout le monde voisine tout le monde. Tout le monde entre chez tout le monde comme si tout le monde était les cousins de tout le monde. Ce qui est le cas, en effet. Donc, j'invite ma voisine samedi. Moi qui suis une véritable encyclopédie culinaire vivante, je cuisine toujours la sempiternelle même bouffe lorsque je reçois de la visite. Paradoxale, la Petite! Plus j'en sais, moins je semble en savoir. Moins je semble en savoir, plus je feuillette livres, magazine, sites web. Plus je feuillette livres, magazines et sites web, plus je deviens mêlée. GRRRR. GRRRR. Et Re-GRRRR!

Notre potager.

Notre potager est scrupuleusement arrosé par une petite fille de 4 ans qui ne comprend pas pourquoi la salade et les radis, semés la veille, ne sont pas prêts à être mangés. Nos légumes ne sont pas tous semés et le potager est déjà trop petit. Deux maisons. Deux potagers à creuser. Malgré ça, je suis plus spécialiste de l’achat en magasin que semeuse de graines. J’adore jardiner et semer les légumes qui nourriront les bibittes à 4 pattes qui squattent le champ en bataille à côté de ma maison, mais je me questionne sur mon réel talent en la matière. Comme mon Roméo adoré m’a dit la semaine dernière, je dois me laisser une chance! D'accord, d'accord!





Hier, journée de rêve sous un soleil tropical. Avec les enfants, nous sommes allés jouer au parc à deux kilomètres de marche de chez moi. Ça semble long pour le commun des mortels, peut-être, marcher deux kilomètres pour aller jouer au parc. Dans ma campagne, je suis chanceuse d’avoir quand-même un parc pas très loin de chez moi. Avec moins de chance, je pourrais habiter à 5 kilomètres du parc. Ou peut-être même à dix. Rien que pour voir ma princesse risquer de se casser le nez en montant en sens inverse dans l’affreuse glissoire jaune criante, je pourrais affronter vents et marrées. Bon. Déjà, j’affronte les vents. Il ne me reste que les marrées.





De toute façon. Avec le terrain que j’ai ici, dans ma cours, je n’ai pas vraiment besoin d’un parc. Ni d'un zoo non plus. Mais allez expliquer ça à une enfant de 4 ans, vous!



Mon fils est la huitième merveille du monde! Il fait la sieste présentement. Je vous laisse. Le plancher à la laver.

Ma forteresse.

Quelle fabuleuse fin de semaine! Presque chaude avec tout plein de soleil. La fin de semaine idéale pour travailler au potager. La fin de semaine idéale pour perdre notre teint cadavérique pris durant l’hiver. J’suis déjà devenue toute brune malgré mon armure au fps 45.



En passant, bonne fête des mères à toutes les mamans et futures mamans de la terre. Le travail des mamans est trop important pour que nous le soulignions une fois l’an. À chaque jour, je me félicite d’être mère et de faire ce que je fais, même si j’ai souvent l’impression que je ne fais rien de bon et que tout va de travers.





J’ai eu droit à une magnifique et touchante surprise, jeudi dernier, lorsque ma fille est arrivée de sa dernière journée de garderie de la semaine. Elle avait appris par cœur un petit poème de 4 lignes pour l’occasion. Mon bouquet de fleurs, fabriqué avec des verres à eau en carton (vous savez, les banals gobelets coniques qu’on retrouve chez le dentiste ou un peu partout), papier de soie et cure-pipe, est accroché pour la vie à ma crémaillère. Il fallait voir les yeux brillants de ma fille, toute fière de son œuvre d’art. Depuis qu’elle va à la garderie à temps-partiel, donc depuis un an maintenant, ma fille me ramène constamment des petits bricolages ou des cadeaux lors des occasions spéciales. Elle grandit si vite, celle-là! Je l’ai remerciée mille fois en fin de semaine seulement pour le délice de l’entendre claironner un musical « ben… ça me fait plaisiiiiiiiir. » Elle ignore encore le bonheur qui me pince le cœur lorsque je la vois simplement vivre sa belle vie d’enfant.





Ma belle enfant, la tête bouillonnante d’idées farfelues et intelligentes, m’a lancée tout bonnement qu’à la salle des chevaliers de colomb (l’endroit le plus glamourissime pour bruncher à la fête des mères), nous y trouverions plein d’animaux puisqu’il y aurait des chevaliers… donc forcément des chevaux. Et pourquoi pas alors des cochons, des canards et des vaches??? Nous avons passé un petit moment en famille avec les enfants, les parents et les éducatrices de la CPE de ma fille. À la salle des Chevaliers de Colomb. Le déjeuner n’était pas le meilleur du siècle, mais voir mes enfants jouer avec des ballons, voir ma fille promenant son petit frère par la main, le montrant à ses éducatrices comme un sportif montre ses médailles… voir mon fils s’exclamer pendant une heure devant l’énorme mascotte à plumes jaunes dans la salle, le voir manger sa saucisse et son bacon à genoux sur une chaise, droit comme un yogi, regardant les enfants jouer autour de lui sans que ça le dérange une miette… Voir ces deux petites vies fourmillantes est sans doute ma plus belle récompense de mère. Malgré la fatigue qui brouillait mon regard (« Bonne fête, maman. Il est 5h du mat’. Réveille-toi, j’ai soif! », j’ai passé une belle journée avec eux à bruncher, à acheter nos semences pour le potager et à semer la salade, les radis et les oignons.





Une journée à jouer au soleil avec les enfants, les deux mains dans la terre, le derrière dans les airs, le vent qui souffle la terre, la cendre, les feuilles. Moi, j’appelle ça le bonheur.

vendredi 9 mai 2008

Elle culpabilise, la Petite!

Je culpabilise. Le plastique est néfaste pour les enfants. Or, mes enfants mangent dans de la vaisselle IKEA en plastique coloré, tellement chou, tellement cute et TELLEMENT toxique. Ils boivent dans des verres et des gobelets en plastique. Leurs ustensiles sont en plastique. Le plastique, s’il est porté à leur bouche, ou s’il entre en contact avec les aliments, ou s’il est chauffé, peut causer un dérèglement hormonal qui mène à des bibittes aussi indésirables que le cancer ou la puberté précoce : http://www.mamanpourlavie.com/secutire/sante-soins/2375-biberons-toxiques-on-fait-le-point.thtml



Bref, les biberons de mes enfants étaient en plastique. Je sais, je sais. J’ai été une mauvaise mère en ne les allaitant pas. Sachez que ma fille, dans son état un peu problématique, n’a pu boire une goutte de liquide avant l’âge de 4 semaines. Mon fils, lui… je vous épargne les détails. Même si ma fille buvait mon lait, elle devait le boire dans un biberon, à l’hôpital. Compris? Donc, les biberons étaient en plastique. Pour tourner le couteau dans la plaie, je les chauffais parfois au micro-onde.



Vite, assassinez-moi quelqu’un! Dénoncez-moi avant que je ne le fasse moi-même! En fait, c’est ce que je suis en train de faire, non?



Je continue. Les biberons étaient en plastique. Le plateau de leur chaise-haute était en plastique. Leurs jouets sont en plastique. Le service à thé rose, vert et bleu de ma fille est en plastique. Tout est en plastique, chez moi, particulièrement les milliers de petits bidules nécessaires ou farfelus destinés à mes enfants. Imaginez si je ne les aimais pas, ces enfants!



Nous achetions ces petits bidules en plastique pour nous rendre la vie plus facile. De toute façon, le plastique est un matériel présent partout dans notre vie. C’est un peu comme les vêtements et les meubles made in China. Difficile de trouver autre chose. Possible, oui. Mais difficile. Que faire alors? Culpabiliser? Me cacher la tête dans un sac compostable, recyclable… en plastique ou en carton? Peut-être qu’en plastique la mort sera plus rapide, non? Dois-je souffrir pour le mal que j’ai causé, que je cause et que je causerai à mes enfants? Ou suis-je tout simplement épuisée de ma nuit passée à consoler une petite fille et un bébé de 21 mois qui faisaient des cauchemars??? Croyez-vous que c’est la faute au plastique, tout ça???

AHHHHHH!!!!!!

Ok, Ok! Je viens de comprendre. Vous ai-je déjà dit que j'étais NULLE en informatique???

À la recherche du commentaire!

C'est bizarre... je suis nulle en informatique, et j'ai perdu ma section "commentaires" sur mon blogue... youhouuuuuu!!!!!

jeudi 8 mai 2008

Aujourd'hui, je prends ça COOL.

Aujourd’hui, je prends ça COOL. Deuxième nuit de suite à dormir un minimum de 6h. Record mondial dans mon cas, je l’avoue. Je ne sais pas ce qui m’arrive. Dormir m’épuise plus que lorsque je ne dors presque pas. Ce n’est pas la grande histoire d’amour entre Morphée et moi, mais j’aime bien tout de même passer quelques heures dans ses bras. Il faudrait être un vrai robot pour fonctionner comme je fonctionne, avec 2 ou 3 heures de sommeil dans le ciboulot.



Aujourd’hui, j’ai fait une recette de muffins aux carottes et noix, fourrés au fromage à la crème. Cochon, direz-vous. Oui, oui, cochon, en effet. La pâte est fondante et crémeuse, avec ce bon goût de fromage et de noix. Merde! Ça me fait penser à quelque chose. Du blé entier et des noix. Deux aliments que je dois temporairement bannir tant et aussi longtemps que je ne serai pas gynécologiquement guérie. Tant pis! Cette idée aussi de naître femme! La saison des fraises et de la bière fraîche sur les terrasses approche et je devrai jouer celle à qui ça ne tente pas vraiment de se gaver la fraise de fraises sucrées ou de se remplir la panse avec de la bonne bière froide. Grrr et re-Grrr! Voilà seulement deux ou trois ans que j’apprécie la bière, et je devrai m’en passer alors que les autres… Injustice!



Bof. De toute façon, mon trouble de fille semble vraiment apprécier ma présence. Je ne crois pas que je serai un jour guérie de ÇA. En tout cas, je fais partie du faible pourcentage de fille à qui les injections ne fonctionnent pas. Eh que ça me surprend!



Le chenapan fait la sieste. Monsieur a encore enlevé sa couche et a souillé pour la deuxième fois cette semaine sa belle literie toute vieille qui appartenait à sa grande sœur. Et pis? C’est pas une raison pour faire travailler maman! Vous me direz que je suis une distraite incorrigible pour le coucher sans pantalon dans son lit. J’ai abandonné toute idée de lui mettre un pantalon le jour, découragée de me faire labourer part les petits points de mon fils en colère. Je le laisse en couche. De toute façon, monsieur va maintenant sur la toilette des grands, parce que c’est sur la toilette des grands que les grands font pipi. Et non sur un petit pot de bébé, vert et bleu par-dessus le marché! Alors il essaie de pisser, le chenapan, la quéquette drette dans les airs, étant donné qu’il ne comprend pas encore à quoi ça sert, cette minuscule chose. Au moins, il a la mignonne idée de dire « PSSSSsssssss » quand il s’asseoit. Ça commence, ça commence.



J’adore m’occuper de lui. De ma fille, aussi. Mais mon fils a encore besoin de moi pour sa toilette, pour changer sa couche ou pour l’habiller. J’ai encore un bébé. Ma fille, grande indépendante qui veut tout faire toute seule, grandit si vite que j’ai peine à croire que je suis la véritable mère de cette petite beauté au regard bleu et intelligent. Il me semble que j’ai manqué un épisode quelque part. L’école l’an prochain, à celle-là, en plus. Impossible de lui montrer quoi que ce soit, à celle-là. Elle sait tout faire. J’exagère. Je suis sa mère et je m’améliore considérablement depuis sa naissance. Ma fille a fait de moi une femme meilleure.



Je prends ça COOL aujourd’hui. Dans quelques secondes, je publierai ce billet, j’éteindrai cet ordinateur et je commencerai, tranquillement, à préparer mon bœuf à la thaï pour ma petite famille.